Aller au contenu

 

Plus qu'un site, plus qu'un réseau social, les membres de Motards.net informent, partagent, donnent des astuces et conseils sur tous les 2 roues. Les motos et scooters anciens ou récents n'auront plus de secret pour vous !

Inscrivez-vous maintenant pour avoir accès à toutes nos fonctionnalités. Une fois inscrit et connecté, vous pourrez rejoindre un Club de motards, participer aux discussions, vous inscrire à un événement moto (balade, roulage, stage), ajouter votre site dans l'annuaire et bien plus.

Bienvenue sur Motards, le site qui vous informe sur tous les 2 roues. Plus qu'un site, plus qu'un réseau social, découvrez tout l'esprit motard en ligne ! Parcourez dès à présent les clubs, forums, tutoriels et photos de la communauté de motards pour vous informer au mieux sur la thématique de la moto et partager votre passion avec d'autres passionnés.

Motards vous offre la possibilité de créer un club gratuit sur ce site. Le club est un mélange de forum et de groupe Facebook qui vous permet de regrouper une communauté et partager votre passion avec des amis ou motards comme vous. Vous disposez alors de tous les outils pour gérer votre communauté et la faire grandir sur Motards.

Vous avez envie d'améliorer votre conduite ? Rouler sur circuit ? Aller vous balader en 2 roues ? Découvrez le calendrier des événements moto et scooter. Vous pourrez ainsi vous inscrire aux sorties moto, stages de pilotage ou encore aux roulages et autres rassemblements. Et pourquoi ne pas créer votre événement pour rassembler les motards de votre région ?

Un temps que les moins de 20 ans ...


Messages recommandés

On pouvait se retrouver autour de l'Anneau, c'est comme ça qu'on l'appelait le coin, en référence à l'anneau de DAYTONA. Dick et sa bande béquillaient les Knuckle juste avant le virage, on en prenait plein la gueule de la poussière et quand on retirait nos lunettes ça faisait des yeux de chouettes avec une bouche pleine de dents.
J'avais un PANHEAD à l'époque, le premier modèle avec les vitesses aux pieds. J'avais pas encore viré le mudguard avant, comme c'était la mode depuis la fin de la guerre. J'aimais bien trop mon 'tit rack BUCO et le buddy à clous sur lequel Ann posait ses jolies petites fesses.



On attendait la 'tite famille vers les 5 heures. La "fringle touch" on les appelait, rapport au délire de franges et à la chemise cow-boy. J'ai revu la même dans un épisode de BONANZA.


Et puis y 'avait aussi Mamie et sa machine, elle était connue pour ses tartes aux myrtilles et la finesse de son réglage de carbu, un linkert en bronze qu'elle avait remonté et démonté plusieurs fois, rapport aux poussières jaunes qui encrassaient en permanence son filtre à air. Ces HYDRA, c'était du solide. Mamie en avait pourtant usé plus d'une, et elle s'était payé la première DUOGLIDE, en 1958, une machine moderne avec des tubes amortisseurs et toujours l'embrayage au pied, un archaïsme à l'époque :"J'ai un bon coup de pied, j'en connais qui s'en souviennent ..."

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
  • Réponses 220
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

Mais le plus chouette, c'étaient les Climb. Ca avait lieu les dimanches par temps sec uniquement, rapport qu'une fois la bécane de Dick elle était restée plantée comme une biscotte sur le toaster, et qu'on avait rigolé en vidant nos bottes





Une vraie époque de dingues. J'aurai l'occasion d'y revenir.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

En fait le Hillclimbing, c'était un truc à la Sisyphe, avec un engin mécanique qu'a la forme d'une bécane à pousser jusqu'en haut d'une pente bien raide. Le spectacle était à tous les étages et j'avais pris l'habitude de grimper tout en haut de la colline avant le départ des runs pour mater les pilotes sans bouffer trop de terre.
On entendait d'abord le moteur des twins bien avant d'apercevoir la machine qui avançait en se secouant. Les moteurs chauffaient pendant un moment tout en bas, et puis le son semblait avancer comme guidé par l'appel du sommet, le but à atteindre.
Y avaient comme ça les Indian modèle scout qui plongeaient dans des ornières monstrueuses et en ressortaient en laissant voir le dessous du moteur, des vieilles Harley UL qui poussaient fort et ripaient juste avant le sommet, dans une explosion de poussière.






Les chutes impressionnaient le chaland garé tout en bas, on louait des jumelles pour mater des gadins et la glissade des machines qui dégringolaient après avoir désarçonné les pilotes d'un saut périlleux arrière.
Des images de rodéos furieux quand la bête se jouait de la pesanteur et envoyait tout ce beau monde portant casquette et culotte de cuir sur le plancher des vaches.



Very Happy


Mais ce qu'on préférait avec les potes, c'étaient les virées dans la montagne...

cheers

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Cette machine à remonter le temps est formidable, l'est formidable cet androïde bitterois Dayton R2 bounce

Sûrement un modèle des années 50, bricolé aux transistors Marshall et lubrifié à l'huile de ricin !!!! Ce que je préfère sur ces modèles c'est le cuir bien tanné et les rêves électriques en 12V qui te court circuitent l'affichage LCD quotidien Very HappyVery HappyVery Happyflowerflower

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
le migou a écrit:
Cette machine à remonter le temps est formidable, l'est formidable cet androïde bitterois Dayton R2 bounce

Sûrement un modèle des années 50, bricolé aux transistors Marshall et lubrifié à l'huile de ricin !!!! Ce que je préfère sur ces modèles c'est le cuir bien tanné et les rêves électriques en 12V qui te court circuitent l'affichage LCD quotidien Very HappyVery HappyVery Happyflowerflower

Very HappyVery Happy
C'est exactement ça alien
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Aargghh, j'adore cette photo. Rock and roll et vitesse, même pas vitesse, juste de l'ivresse à se balader sans cax sur un bout de plage...
J'adore ces bobbers, la fourche springer libre de garde boue, les pneus ballons. Juste gardé la boîte à outils pour régler le jeu des culbus et l'avance. Very Happy
Un chouette KNUCKLE, modèle 47 peut-être, le dernier avant le PAN et ses cache-culbu en forme de poêle à frire Very HappyVery Happy

Lien à poster
Partager sur d’autres sites


J'avais lu dans le dernier Enthousiast le récit d'une virée entre potes vers la Cocheese River. Y'avait les photos du groupe, plantés devant des twins de tous les modèles et l'idée d'une rando avec nos bécanes m'a bien plu.
On s'est retrouvé devant le drugstore du Père Murdoch avec notre barda et les réservoirs pleins.
"On n'attend pas Dick ?" Il a dit Lucas, mais j'avais le souvenir de l'avoir vu tourner autour de Caroll au dernier Hillclimbing.
- Pas de place pour les 'tits coeurs, j'ai dit, et on a enfourché les motos en kickant deux fois "à blanc", avant de mettre le contact et de les entendre ronronner comme des tracteurs.


Fallait rouler vers l'ouest et grimper par des sentiers à peine balisés jusqu'à une forêt de sapins. On aurait la neige peut-être, mais l'idée d'avoir nos bouilles en double page, ça valait le coup d'user nos pneus et de râper nos cuirs contre l'écorce des arbres. On a roulé toutes la matinée et en milieu d'après-midi, on a commencé à grimper méchant.


J'avais prévu des passages de gué, vu qu'on était juste avant le printemps. Y'aurait pas forcément à s'affoler pour traverser, mais il a fallu mouiller nos bécanes et pousser fort pour continuer.


Ces bécanes sont formidables. Tout en seconde, la poignée d'avance tranquille à toc et j'enroulais en me marrant comme un bossu. Manquait que le Dick dans cette aventure, mais j'avais dans l'idée qu'il avait à grimper d'autres reliefs au même moment, à traverser d'autres ruisseaux pas moins clairs et impétueux.
Lien à poster
Partager sur d’autres sites

On a quand même fini par y arriver...
J'ai pas compté les heures à pousser le PAN quand ça montait pas trop, j'ai pas compté le nombre des "fuck the bike" ou des jurons à l'adresse des jets de boue que m'envoyait la roue arrière, pas compté les fous rires quand j'ai planté mes bottes dans la vase et qu'elles sont restées au fond, juste que j'avais gardé mes pompes à lacets dans coin de sacoches et qu'elles m'ont bien servi ensuite.


Il a fallu redescendre.
Repasser par les mêmes chemins de chèvre, réparer les nombreuses crevaisons dans la boue ou la neige,







Et finir par une photo comme j'en rêvais, avec des filles qui bâdaient nos gueules d'anges de riders crasseux et ravis. J'ai posé l'appareil sur la selle BUCO qui avait chauffé mes fesses pendant tout le périple. J'ai appuyé sur le déclencheur et me suis glissé entre les deux frangines.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Y avait aussi dans le coin un Club Motards.

Un "Cluuub" comme disait le Dick, qui goûtait peu aux rassemblements de ce genre, rapport à la fois où il s'était fait virer méchamment pour avoir pissé dans la sacoche du Président. Il était bourré comme une sacoche à outils et je me souviens qu'il avait fallu le ramener couché en travers du PAN.
Il nous arrivait pourtant de participer activement aux BBQ quand on y était invité, contents d'y être rapport aux poulettes qui accompagnaient les papas riders. Quelques-unes avaient leur propre bécane, généralement des HD à moteur Knuckle. C'était le signe qu'elles s'intéressaient aux motos, les fillettes, et nous on était forcément des motards intéressants.



Les membres du Club avaient tous des bécanes ritulantes, chargés d'accessoires chromés qui faisaient ressembler leurs motos à des sapins de Noël. La bobine 6V devait donner un max pour fournir en Watts, mais j'imaginais bien la persistance de ces phares jaunes et rouges sur mes rétines , dans le fracas nocturne du V twin bien calé.


Plus sobrement, je préférais les FLATHEAD équipés pour la route, avec les sacoches bourrées d'outils et une selle patinée à la culotte de cuir. Je pouvais passer des heures à matter les détails des machines empoussiérées et grasses d'huile brûlée, vu qu'à l'époque le moulin fonctionnait à huile perdue.



Enfin, quelquefois, on prenait part aux balades du dimanche...

Very Happy

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Ballade du dimanche, ça voulait dire qu'on avait rencard près de l'aérodrome, en face de chez Piggy's.


Au niveau bécanes, c'était la grande offensive des Anglaises, plus légères que mon Bombardier de la mort et que la plupart des 'ricaines à fourche springer. Y avait de tout : des Matchess G80 avec leur M peint en jaune clair sur le réservoir ou les T100 à monocarbu (faudra attendre 1959 pour la première T120 bicolore), des Royal Enfield Meteor avec leur gros bicylindre tout en hauteur et la pédale de retour de point mort.
Nous, on préférait les HD et les Indian, c'était une question de fierté et d'identité nationale. Ou simplement qu'on s'était habitué à leur cadre rigide et au bruit du moteur à gros couple. Ou qu'on n'avait pas les ronds...


J'avais placé deux gros phares rouges de chaque côté du central qui éclairait à 2 mètres. Et piqué une sirène à galet d'avant la guerre dans un surplus de l'armée. Monté tout ça avec Pete un soir dans l'atelier de son oncle.

Ca faisait chouette la nuit quand j'allumais l'un ou l'autre ou les 2 phares rouges à la fois, et m'arrivait de voir se ranger sur le côté les bagnoles qu'on croisait juste après le virage du Booling. Par crainte que la patrouille qu'ils croyaient voir surgir devant eux ne vienne contrôler l'âge des gamines assises à l'arrière des Buick. J'appuyais alors sur la 'tite pédale qui entraînait le galet de la sirène, et on remontait les files de bagnoles à fond la caisse, tordus de rire, joyeux de vivre à toute vitesse dans la nuit qui nous ouvrait la route.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Salut Dayto’, merci pour ta dernière lettre, où tu rappelais la "chaude" virée dans la neige.

Tu remues de bonnes choses, là !

A cette époque j’étais à 100% sur la même longueur que toi, amigo : un WL ça n’a pas son pareil. Je me souviens de nos gueules quand le knuck est sorti, en ’36. On trouvait ça chouette, mais on l’a regardée un moment avec méfiance la tête de jambonneau. Assez vite on a quand même vu qu’au niveau performances le newcomer se défendait pas mal. Pas de doute. Mais c’est pas pour autant qu’on allait changer de bourrique ! On les a gardés une paille, nos latés, bon sang… on avait mis tellement d’attention dedans, tellement d’années, et surtout on avait vécu tant de choses sur leur colonne que c’était pas pensable de les trahir. Pour dire : ce n’est qu’en ’54 que je suis passé au pan, un modèle d’occase - qu’avait pas beaucoup roulé avant d’atterrir chez moi. Il s’est rattrapé par la suite, tu me diras.

Tu me prends par les sentiments, vieux chameau, en sortant des photos de cette époque. Moi je n’en ai jamais eu beaucoup de nous, j’avais pas le grisbi pour un appareil. Mais celles que j’ai - reçues de Muddy Pete – je les garde précieusement. Il me les avait données parce que j’étais au premier plan, au moins sur deux d’entre elles. Je t’en ai fait des copies – aujourd’hui c’est l’affaire de quelques clics. Tu as rappelé nos sorties dans la verdura, ben pour pas changer c’était une sortie en montagne ce jour là. Julie-Ann et moi étions mariés depuis peu, la gamine pas encore de ce monde. Une douzaine de motos. Sens-moi ça. Sur la photo de groupe, au départ, on te voit à ma droite (chemise à carreaux, des fois que la vue te lâche, l'ancêtre).

A une prochaine et puisque tu sembles avoir un bon stock de souvenirs, n’hésite pas à m’en envoyer de temps en temps ; je sais pas si je deviens un vieux con, mais j’ai plaisir à regarder dans le rétroviseur, ces jours-ci…

Embrasse ta moitié pour moi. Love.

Fred





Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Dayto’, ma dernière lettre date d’hier, je voulais juste partager une sacrée trouvaille avec toi. Je disais que mes anciennes photos, je les gardais précieusement, mais je ne me souvenais plus d’avoir celles-là !

1910. J’étais pas né. Toi non plus. Des clichés de l’époque où le père de Julie-Ann courait sur une Indian, qui a malheureusement finie en pâté (l'Indian, pas le paternel, sinon je n'aurais pas d'enfants). Ces courses là n’existaient plus quand on a été en âge de s’intéresser à la moto, Glenwood Springs, Scottsdale, Lingston, mais c’est des noms qui causent…

Rince-toi l’œil.

Love

Fred











Lien à poster
Partager sur d’autres sites
C'est bon de te retrouver, le FRED, et effectivement, me suis pas reconnu sur la photo, l'impression d'une autre tête sur un corps étranger...

Par contre, je me souviens bien de l'endroit où la photo a été prise et du LATE sur lequel tu es assis. C'est sûr, à revoir ces photos, pleins d'images de virées et de déconnades, plein de souvenirs de moments passés à trafiquer pas mal dans la ferraille et la graisse m'envahissent. Persistent l'émotion de la chaleur des moteurs, l'odeur de l'huile dont il fallait faire le niveau toutes les 300 bornes, le parfum des gommards chauffés par le bitume des Highways, vers MEMPHIS ou NASHVILLE quand on revenait de l'anneau de DAYTONA, au printemps.

Tes photos sont superbes, on pourrait presque entendre les moteurs tourner, et j'avais bien remarqué la minette au serre-tête blanc et rouge (évidemment en noir et blanc ça le fait pas mais je me souviens bien de la couleur de ce serre-tête), assise derrière le motard à casquette en cuir, avec une tête à la AZNAVOUR.
Une de nos sorties de groupe, un début d'histoire de motos et de morceaux de vie.

Bien à toi,
Lien à poster
Partager sur d’autres sites
  • 1 month later...

Un vrai régal : des flathead, une anglaise, une INDIAN. La poussière, les gus en culotte de cuir et serre-tête. Les bagnoles garées en bas, quelques twins et du monde tout le long.
Il devrait se refaire se même genre de compét. Une côte bien raide, une limitation de cylindrée, ou d'année de production... A suivre.. Very Happy

Et merci pour cette video très vintage.

Lien à poster
Partager sur d’autres sites
  • 2 weeks later...

×
×
  • Créer...